"il y a des maisons pour ça !"

 

Paul Claudel disait  "La tolérance, il y a des maisons pour ça !"

  Pour M. Boyer,  "la concertation, il y a des maisons pour ça".

 

La concertation, bien enfermée entre 4 murs surtout provisoires, et même affublée d'une petite terrasse, ce n'est pas trop dangereux... Il y a même un mur en verre, et c'est là une concession majeure, voire inhabituelle à la transparence municipale...

 

M. Boyer (Jean-Christophe) avait installé son mobil home Place St-Tugal, dans ce que les lavallois appellent la "dent creuse". Quel symbole de l'action municipale de ces dernières années !

 

 

En 5 ans, cette parcelle stratégique, située au coeur du laval historique, n'aura vu naître que des projets fumeux (il fut même, paraît-il, publié une annonce dans la presse bobo pour un concours de tags…), mais pas de projet sérieux, malgré le travail et la réflexion de l'ensemble de nos collègues des services techniques.

 

Et ce préfabriqué, un algéco posé sur une couche de bitume répandue à la hâte à quelques mois des élections municipales pour présenter des panneaux sur un hypothétique Laval en 2021, devient du coup non pas un programme comme le voudrait son promoteur, M. Boyer (Jean-Christophe…), mais le symbole du bilan de MM Garot et Boyer.

 

En effet, l'imagerie virtuelle ne remplacera jamais la réalisation concrète...

 

Près de 100 000 euros (et non 30 à 50 000 comme le dit la propagande officielle) ont été consacrés à cette opération dont le caractère électoral n'aura échappé à personne... d'autant que c'est essentiellement le Cabinet politique du Maire et le service Communication qui en ont assuré le pilotage...

 

 

Une couverture cousue de fil blanc...

 

La couverture officielle de cette opération de promotion est l'organisation de consultations administratives sur des opérations d'urbanisme (Plan Local d'Urbanisme, ZPPAUP...). C'est là, bien évidemment, un prétexte qui ne trompera personne. D'ailleurs, l'enquête pour la modification du PLU aura finalement lieu en octobre dans les locaux des services techniques, comme toujours.

 

Au mur, des panneaux d'images virtuelles présentent certains quartiers de Laval en 2021 ou plus... 

Une petite équipe de 3 jeunes, sympas, pleins de bonne volonté et de spontanéité, mais qui s'ennuyaient manifestement à longueur de journée, si ce n'était le matin du marché, y ont passé l'été au frais… Ils sont devenus un peu blasés à force d'entendre les récriminations en tout genre des lavallois venus prendre au passage un peu de fraîcheur grâce à une super clim dont les centres administratifs municipaux sont désormais dépourvus car elle y est en panne…

 

Au centre du local, il y avait une mare aux canards en plastique, dont on nous dit qu'elle représente la Mayenne… Belle vision de notre département et de notre Ville…

 

 

 

Depuis le 1er septembre, la "maison de la concertation" est fermée alors qu'elle devait rester ouverte 6 mois.

En fait, ce petit bâtiment, fort bien aménagé au demeurant, devrait prochainement retrouver un nouvel usage conforme à sa vocation, celle d'un bâtiment à caractère temporaire pendant un chantier plus durable...

 

 

Du rêve qui laisse songeur...

 

Dans un document préparatoire, datant du début de l'année, et que le Vecteur a pu consulter, on pouvait d'ailleurs lire l'objectif de cette opération de communication :

   

"Dans le cadre de LAVAL 2021, la ville de Laval présentera à partir de juin 2013 les projets du futur Laval.

Cette exposition durera 6 mois et sera mise en place dans le centre ville de Laval.

Elle sera contenue dans un espace couvert d’environ 50 m2 et sera incrémentée d’une petite terrasse extérieure.

Les visiteurs pourront s’attabler sur du mobilier mis à disposition.

L’ambition de cette exposition est d’informer les visiteurs mais aussi de les faire rêver autour des nouveaux projets de la ville". 

 

"Faire rêver" les lavallois ! pour oublier les dures réalités du chômage, de la perte du pouvoir d'achat, de l'augmentation de 30 % des impôts locaux ? Pour masquer une certaine inaction ?

 

Le gouvernement prépare 2025, M. Boyer (Jean-Christophe) prépare 2021 !

Un optimisme à toute épreuve que ne partagent certainement pas les 17 703 demandeurs d'emploi en Mayenne, ni les salariés qui sont confrontés à la dure réalité de la rigueur, et à des hausses d'impôts très importantes. Les travailleurs préfèreraient que leurs gouvernants, nationaux et locaux réfléchissent tout simplement à la rentrée 2013. Mais, là, ce serait dur de faire rêver...

 

Y a pas (encore ) écrit la Poste ?

 

  

Voici quelques semaines, pendant 2 jours, une équipe de métreurs est intervenue dans les locaux du Centre administratif municipal, place du 11 novembre.

 

 

Nous étions alors en pleine période de protestations contre le manque de chauffage, et les agents ont pensé qu'ils étaient là pour préparer une rénovation de l'installation, avec calcul des volumes. Un cadre pensait même que la ville avait mandaté un cabinet pour élaborer (enfin !) un fichier des bâtiments municipaux.

 

En fait, l'air un peu mystérieux des intervenants, peu loquaces et manifestement briefés pour en dire le moins possible, a intrigué. Une petite enquête a permis de découvrir le pot aux roses.

 

 

Guillaume Garot envisagerait de réinstaller la poste dans les locaux du centre administratif municipal, au rez-de-chaussée plus particulièrement, car l'actuel bureau de poste et l'office du tourisme pourraient accueillir une "grande enseigne".

 

Où iraient les services municipaux ? Au 42ème RT ? Tous, ou seulement certains ? Le public devra-t-il aller à Hilard pour la délivrance d'une pièce d'identité ou l'achat de tickets de cantines ?

 

Beaucoup de questions, aucune réponse, car c'est le secret qui prédomine comme dans tous les dossiers municipaux…

 

Une réunion chaude

dans une ambiance glaciale !

 

 

Dure réunion pour Guillaume Garot face au personnel municipal, à l'auditorium le vendredi 3 février 2012.

 

Près de 200 agents municipaux lui ont clairement dit ce qu'ils avaient sur le cœur ! et c'est du concret, du quotidien, de la proximité !

 

Nous avons froid !

12° le matin au centre administratif municipal, 10 ° à la médiathèque St-Nicolas ! 12 ° à la halte garderie Tom Pouce pour les petits enfants (un vrai congélateur...) !

Au service Enseignement, le chauffage se coupe 20 minutes toutes les heures !

 

Les arrêts maladie se multiplient, et un médecin a même précisé sur l'un d'eux "arrêt dû au froid" !

 

 

Changer le chauffage du Centre administratif coûterait 50 000 euros, pleurniche un proche du maire !

 

 

 

 

 

 

Y a que là qu'on est bien !

 

 

 

474 arbres abattus en ville depuis mars 2008, aucun n'a été remplacé ! a déclaré un élagueur !

 

Des entreprises privées donnent des ordres aux agents municipaux !

 

 

 

 

 

Le garage n'y arrive plus : c'est la queue pour faire réparer les véhicules   si nombreux à être en mauvais état, tout cela dû au manque de personnel ! 

 

 

 

 

 

 

Les salaires de janvier versés en retard (il a eu des dizaines d'appels d'agents à la DRH, et aux syndicats) avec les conséquences sur les prélèvements automatiques des familles ? C'est pas eux ?! Ils accusent la Trésorerie...

 

La prise en compte du salaire du seul agent pour déterminer le prix du repas aux FJT, mais la prise en compte des revenus de toute la famille pour refuser d'autres avantages sociaux par le Cosem ! Où est la cohérence ?

 

Certains métiers très durs et dangereux avec un régime indemnitaire insuffisant (31 euro mensuels pour un élagueur) !

 

Le nouveau système de congés génère de profondes inégalités !

 

A la bibliothèque municipale, les agents qui choisissent de récupérer les heures supplémentaires accumulées du dimanche se voient obligés de déposer un total de 35 heures alors qu'ils ne travaillent cette semaine là que 30 ½ !

 

"Justice ! équité ! ajustements", s'époumone Guillaume Garot, en faisant lourdement allusion qu'il faut d'abord que ça change en France pour que ça s'améliore à Laval (habile propagande pour son candidat à la présidentielle ?).

 

Mais les agents font des propositions : puisque que 474 arbres ont été abattus et qu'il fait très froid dans les services, installons des poêles à bois !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aucun applaudissement pour M. le Maire,

mais la chaleur, dans les cœurs, revenait à la sortie, quand les agents, hilares, avaient eu le sentiment de s'être bien payé le patron !

 

 

 

... et Michel, victime d'une fuite !

 

 

Michel Cosme, en sa qualité de président du COSEM, vous a adressé, voici quelques heures, un texte virulent déclarant que le Vecteur Libre et Indépendant vous aurait menti en commentant l’annonce du maire sur le prix des repas aux FJT, lors de la cérémonie des voeux, le 6 janvier.

 

Le Vecteur vous a dit la vérité !

 

La convention tripartite du 7 janvier 1986 est toujours valide et le fait que Michel l’estime caduque ne suffit pas à la rendre caduque pour autant, car elle constitue un acte juridique formel, un élément de la politique contractuelle, et sa dénonciation ne peut pas être unilatérale. Elle organise le reversement d'acquis sociaux, fruit des luttes syndicales.

 

Quand une convention est tripartite, les 3 parties sont concernées. Michel déclare avoir écrit au maire, mais il a omis d’écrire aux syndicats, cosignataires de la convention. La caducité ne peut être actée que par les 3 partenaires, et pour ce qui concerne le COSEM, nous estimons qu'il faut un vote de l’Assemblée Générale pour une telle décision. Cela mériterait même un "débat participatif", voire un referendum (car l'AG du 22 juin 2010 a réuni 8% des adhérents), consultation qui pourrait en même temps proposer aux agents le choix de l’adhésion au CNAS…

 

Seul, le Vecteur a publié cette convention pour que chacun puisse en prendre connaissance.

 

Michel écrit : « La problématique (sic) de la restauration a été également évoquée lors de l’AG du 22 juin 2010 en présence des élus et des agents municipaux ». 

« Evoquée » ? Mais une AG délibère sur un ordre du jour prédéterminé joint à la convocation, c'est ça la "règle démocratique" ! Cette « évocation » ne donnait pas le droit au Maire de faire son annonce solitaire sur les nouveaux prix du repas !

 

Désolé, Michel, mais, sans vouloir te faire de peine, nous ne pouvons que constater que tu pourrais faire mieux en matière de transparence !

 

- Pourquoi n’avoir rien publié à ce sujet  dans le « JEM », qui est pourtant l’organe d’information des adhérents du Cosem, qui est envoyé chaque mois à tous les agents avec le bulletin de paye (alors même que, depuis 34 mois, le nouveau maire a su pprimé toute tribune syndicale dans le bulletin du personnel) ? Dans le JEM n°155 de septembre 2010, il n'est question, dans le compte rendu de l'AG 2010, que de la baisse du chèque cadhoc aux retraités (115 € à 75 €).

 

Faut-il se  dép lacer dans les bureaux du Cosem consulter des registres pour avoir une information qui nous concerne tous dans notre vie quotidienne ?

 

 

- Si le maire a été aussi affirmatif pour son projet du prix du repas lors de la cérémonie des vœux, faut-il en conclure qu’il y aurait eu des pourparlers avec Michel ?  Et Michel ne nous aurait rien dit ? Et les syndicats cosignataires auraient été tenus à l’écart ?

Cette annonce serait-elle une fuite malencontreuse ?

 

Il voulait peut-être nous faire une surprise ?

 

 

PS : t’as raison de réaffirmer ton indépendance.

Malaise profond à la bibliothèque…

 

 

C'est avec surprise que les 37 agents de la Lecture publique, ouvrant Ouest France du 8 novembre 2010 et le Courrier de la Mayenne du 11 novembre 2010, ont appris que Guillaume Garot avait décidé de les faire travailler le dimanche après-midi, à compter du mois de mars 2011, lors de la réouverture qui suivra le "toilettage" de la bibliothèque Municipale.

Pour un adepte de la "concertitude", du "respect", il semble qu'il ait un peu oublié les 37 salariés concernés et les représentants du personnel.

Cette ouverture du dimanche pour la bibliothèque ne saurait se faire dans n'importe quelles conditions et au mépris des agents.

Interrogé lors du CTP du 7 décembre 2010 sur l'annonce unilatérale du maire, M. Lefeuvre a dû reconnaître qu'un "groupe de travail" (clandestin ?!) avait été mis en place.

Le conservateur de la bibliothèque, lors d'une réunion d'information, le 9 décembre, interpellé par un agent hostile à ce projet, a eu le mauvais goût de lui répondre qu'il avait toujours la possibilité de quitter le service !

Annonce par la presse, travail clandestin, autoritarisme de la direction : tout cela augure mal de ce qui devrait constituer un axe de travail sérieux pour une politique contractuelle à laquelle FO est très attachée.

En effet, pour Force Ouvrière, il n'y a pas d'opposition de principe à l'ouverture d'un service culturel le dimanche.

Récemment, au CTP, les élus FO se sont opposés à la fermeture de certains services le samedi (donc en semaine !) ; ils ont milité pendant de nombreuses années pour l'ouverture du Centre Administratif Municipal le lundi, ce qui est fait à la grande satisfaction du public, depuis le début 2010.

Pour un salarié, le travail du dimanche a des implications très graves sur la situation personnelle. Ce qui est en cause, c'est la vie de famille, la participation à la vie associative, le sport, les loisirs…

 

FO exige d'ores et déjà que le travail le dimanche soit exclusivement fondé sur le volontariat, et s'accompagne des contreparties suivantes :

- Possibilité de choisir entre le paiement d'heures supplémentaires et la récupération aux dates voulues par l'agent.

Pas question donc d'inclure le dimanche dans le temps normal de travail de l'agent, ce qui serait de la "flexibilité" !

- Recours exclusif au personnel en place ou à des professionnels des métiers du livre ! pas de service public au rabais, même le dimanche !

- Cette ouverture doit constituer une plus-value en matière d'animation  culturelle : une bibliothèque ouverte le dimanche dans une ville de 54 000 habitants, ce n'est ni une garderie, ni un centre d'accueil, ni un superma rché du livre ! 

Une extension d'ouverture doit s'accompagner de tous les moyens nécessaires.

FO veillera au strict respect des procédures :

- réelle concertation avec les agents

- consultation du CTP

- délibération du Conseil municipal

- respect du volontariat.