• Solidarité avec nos camarades de La Villette !

     

    D'Aubert tente de faire partir 2 agents de grande compétence à La Villette, et il commence à placer ses amis. Voici 2 tracts de l'intersyndicale de La Villette.

     

    Nous soutenons leur combat. Les méthodes sont devenues les mêmes qu'à la Mairie de Laval ! 

                                                                                  Paris, le 6 mars 2008

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    Les détachés, des proies faciles 
     
    En l’espace de quatre mois, deux détachés de longue date, reconnus pour leurs compétences, leur investissement dans leur domaine respectif et leur engagement social, sont priés de quitter la Cité.
     
    l'un, détaché de la mairie de Paris depuis 12 ans à la CSI (DPM / production AV puis DE / DAMI par une réorganisation très récente) devait partir de la Cité en début 2008. Nous avons obtenu un sursis de 9 mois soit septembre 2008. Aujourd’hui, nous demandons son intégration sur un poste CDI libéré dernièrement, mais que la direction préfère geler.
     
    Concernant l'autre personne, médiathécaire, détachée de la fonction territoriale depuis 22 ans à la Cité, suite à la délégation du lundi 3 mars et à la mobilisation du personnel, la direction lui propose de reconduire pour 18 mois son contrat de détachement, proposition habile pour casser la mobilisation des personnels.
     
    La Direction  confirme sa décision initiale de se séparer de la salariée en aménageant sa période de sortie, ce qui reste inacceptable.
     
    Nous n’avons aucune explication sur les raisons de cette décision en dehors du « caractère difficile » évoqué et des « nouveaux profils techniques » nécessaires selon les dires de la direction.
     
    Devant le CHSCT, le CE et les personnels de la médiathèque, la réorganisation de la médiathèque a été présentée en garantissant le maintien des effectifs et en affirmant que « chacun aura sa place et aura l’accompagnement nécessaire ». Les instances du personnel ont été trompées : notre collègue depuis 22 ans à la Cité des sciences est remerciée.
     
    Par ailleurs, cette réorganisation entraîne toute une série de changements dans les compétences et les conditions de travail sans que le CHSCT ait été consulté. Une fois de plus, il y a entrave au fonctionnement des instances représentatives du personnel.
     
    Hier l'un remercié après 12 ans, aujourd’hui, une salariée après 22 ans, … à qui le tour demain… ?
     
    Mettons fin à cette violence sociale.
    Ne les laissons pas faire.
    Débrayage vendredi 7 mars 2008 à 12 heures
    dans le hall de la Cité

     

      

                               
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    REMERCIÉ APRÈS 12 ANS AU SERVICE DE LA CITÉ
    Un salarié détaché de la mairie de Paris depuis 12 ans à la CSI (DPM / production AV puis DE / DAMI par une réorganisation très récente) vient de se faire signifier par son directeur que la CSI ne renouvellera pas au 1er janvier 2008 son contrat de détachement pour 3 ans.
    Pourtant le 2 octobre, la DRH lui a demandé par mail de confirmer sa volonté de poursuivre son détachement, ce qu'il a fait, le 8 octobre dernier, avec l'aval de sa hiérarchie.
    Quelles sont ses fonctions ? Il assure, seul depuis 12 ans, la gestion des stocks, l'archivage, la base de données et la diffusion de tous les programmes audiovisuels de la CSI. Ce poste se trouve en interface avec la quasi-totalité des directions et sa connaissance unique de tous les audiovisuels produits par et pour la CSI en fait la mémoire audiovisuelle de la Cité. Un seul exemple, c'est à lui que s'adresse la direction de la Com. lorsqu'il faut fournir des images aux médias, mais aussi à la DARI, la direction des expos, la DSS, ou encore la médiathèque, les CCSTI... et peut être à une chaîne des sciences sur Internet portée par la Cité, projet que le président a évoqué lors de ses visites dans les directions.
    Cette mémoire ne s'acquiert pas en un jour, ni en trois mois, ni même au prix d'une formation accélérée ! Il est malheureusement nécessaire de le rappeler à ceux censés connaître les métiers et gérer les ressources humaines. Les compétences et les savoir-faire dont nous parlons ici sont de ceux qui requièrent une connaissance pratique et pas seulement théorique ainsi que de l'expérience et du temps pour atteindre la performance !
     
    Pourquoi son contrat n'est-il pas renouvelé ?Selon son directeur, uniquement pour des raisons budgétaires, selon la direction générale au CE du 26/10, une volonté de la mairie de Paris (c'est absolument faux, on le sait !).
    La direction générale souhaite « délester » la Cité de bon nombre de salariés en adoptant la même stratégie. Pour les MAD, elle fait croire qu’elle répond à un souhait du ministère de l'éducation nationale. Ce qui est aussi faux !
    Combien coûte-t-il  en classe 06 depuis 12 ans ?! On avouera que c'est d’un grand poids pour la masse salariale ! Alors que la Cité paye beaucoup plus cher des chargés de missions pistonnés et imposés du jour au lendemain par on ne sait qui exactement, sur on ne sait quelle mission. Que le Président est salarié à plein temps et n’assure qu’un mi-temps. Que l’on recrute son assistante à l'extérieur parce que les 6 postulantes internes ne font soi-disant pas l'affaire (qu'est-ce qu'on est mauvais à la Cité pour l'assistanat !) Que l'on ne trouve rien à redire pour lui mettre à disposition 3 chauffeurs...
    TPSVP
     
     
     
    Combien coûtera son départ ? Une DRH qui connaît sur le bout des doigts les métiers de la Cité en vue de réactualiser la grille de classification, qui a réuni les équipes pour comprendre l'activité, l'organisation et le fonctionnement de chaque service, qui veille aux compétences de chacun et chacune sur les ressources humaines ; cette DRH ne doit pas manquer de savoir qu'en se prononçant pour le non renouvellement du contrat de notre collègue et à travers lui de cette compétence elle :
    - Désorganise un département entier,
    - Impacte sur le travail de tous les collègues,
    - Se prive de sa mémoire audiovisuelle,
    - Choisit de rendre inopérante la capitalisation des données audiovisuelles,
    - Supprime des savoir-faire à la Cité,
    - Met en danger la conception/réalisation de nombreux projets futurs.
    La direction ne devrait pas manquer d'évaluer non plus l'éventuel coût de la sous-traitance de cette activité avant de prendre sa décision :
    - Gestion d'un stock supérieur à 2500 films/programmes et les contrats de production liés,
    - Diffusion à l'étranger et en régions,
    - Gestion des droits et des spécificités contractuelles,
    - Gestion et mises à jour des bases de données (qu'il a intégralement créées),
    - Interface technique et conseils.
    Comment la direction pense-t-elle gérer la réactivité nécessaire aux multiples demandes expresses des services externes et internes avec de la sous-traitance ?
    Demain, pour fournir les images nécessaires au projet Web TV souhaité par le Président, qui aura la connaissance de notre fond audiovisuel et des droits associés ?
    Avec le départ de l'agent, ce serait une partie non négligeable de nos productions et de nos services qui perdraient toute visibilité!
    Nous demandons l’intégration de notre collègue.   

     


    3 commentaires
  • undefined Pitié pour les stock-options !!!!!!!!

     

     

    Vous savez ce que sont les stock-options… Enfin, vous en avez entendu parler… à la télé, pas dans votre entourage, bien sûr…

     

    "Attribution au salarié d’une option sur un certain nombre de titres de l’entreprise à un prix fixé et avec une décote par rapport au cours boursier du moment de l’attribution".

     

    Cela se traduit par ces sommes faramineuses attribuées à des patrons ou des hauts cadres, qui sont particulièrement choquantes alors que 7 millions de français vivent en dessous du seuil de pauvreté (800 euros par mois), et que la plupart des français connaissent un grave problème de pouvoir d'achat.

     

    Ainsi, le PDG de la Société générale, dont on parle beaucoup actuellement, a perçu 7 millions d'euros de plus-values sur ses stock-options depuis décembre 2006.

     

    Ceci nous amène à penser à Edith Henrion-d'Aubert, épouse de notre maire. Nous n'avons pas l'habitude de parler des conjoints, mais il se trouve qu'elle est activement présente à Laval depuis quelques jours pour faire la campagne de son époux. Nous souhaitons donc mieux la connaître.

     

    De profession, Edith est directrice générale de l'association patronale "Croissance plus", qui assure des actions de lobbying en faveur du patronat, auprès des pouvoirs publics et des parlementaires (pour l'un d'entre eux, elle n'avait pas loin à aller, à une certaine époque…).

    Parmi ses récentes actions de lobbying, empêcher la taxation des stock-options. Et elle s'en explique dans son édito de novembre 2007.

     

    Bernadette Chirac avait les pièces jaunes, 
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    Edith Henrion d'Aubert a les stock-options. À chacun ses bonnes œuvres…
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    Novembre 2007

    Edito d'Edith Henrion d'Aubert

                                                                    Stock Options :
                                                   Une bataille de perdue… (épisode 1) 
                                Une porte étroite... Mais le combat continue ! (épisode 2)


    Une bataille de perdue…
    Notre lobbying intensif des dernières semaines n’a pas suffi à faire prévaloir la voix de CroissancePlus en vue de soustraire les stock options à la volonté de taxation alourdie du législateur. CroissancePlus s’est pourtant battue - et continue de se battre - pour que cette nouvelle taxation ne s’applique ni aux PME de croissance ni aux Jeunes Entreprises Innovantes.

    Dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008 (PLFSS), l’amendement du Député Yves Bur (UMP) qui soumet les stocks options aux cotisations sociales (2,5%) a donc malheureusement été voté le 25 octobre 2007 à l’Assemblée nationale sans que soient retenues les propositions de CroissancePlus :  « Cet amendement instaure une cotisation patronale de 2,5% des stock-options au moment de l'attribution ainsi qu’une cotisation salariale - également de 2,5% - sur la plus-value dégagée par le bénéficiaire lors de la levée de l'option. Il est enfin prévu pour les chefs d'entreprises une cotisation patronale de 10% sur les attributions gratuites d'actions ».

    Une porte étroite… mais le combat continue :

    -
    deux amendements rédigés par CroissancePlus ont été discutés à l’Assemblée nationale, mais malheureusement pas adoptés,
    - des contacts sont en cours auprès du Gouvernement, et en particulier auprès du Ministre du Budget,
    - de nombreuses interventions CroissancePlus se sont faites entendre dans les médias. Les communiqués de presse tombent en cascade :
            - de « Stock Options : NON à plus de charges, OUI à plus d’intéressement ! » (14/09/07) 
            - à « CroissancePlus déplore l’impact négatif de l’affaire EADS sur les SO » (5/10/07), 
            - en passant par « Stop aux charges sociales sur les stock options ! » (5/10/07),

    « Sauvons les stock options », tel est le message martelé sans relâche par Geoffroy Roux de Bézieux, notre Président, Olivier Edwards, notre Secrétaire général et bien d'autres...
    Car même si d’expérience nous avons conscience que la porte stock options est étroite, nous savons également que les grandes batailles se gagnent dans la durée !
     


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  • Quand d'Aubert confond "speed dating" et C.A.P....

     7 minutes, c'est ce qu'a duré la C.A.P. de catégorie A réunie le jeudi 30 janvier 2008 à 10 heures pour étudier l'avancement au grade d'administrateur.

    Rappelons que le "Speed dating", que d'Aubert pratique pendant sa campagne électorale (il en a fait un au bar le Cap Horn le 23 janvier), consiste en un face à face de 7 minutes entre 2 personnes qui se draguent... 

     

     

    Le personnel était "représenté" par 2 agents tirés au sort, MM Olivier M. et Michel G., en remplacement des vrais représentants du personnel, MM Philippe Serre et Jean-Claude Areski, écartés car concernés personnellement. Les syndicats avaient demandé, en vain , que la CAP soit divisée en 2 temps, l'un des délégués siégeant  sans l'étude de son dossier, puis inversement. D'Aubert a refusé.

    Contrairement à MM. Delory et Le Callennec, qui ont refusé de siéger, MM. M. et G., par ailleurs subordonnés de l'agent proposé à l'avancement de grade, ont accepté de siéger "sans état d'âme", sans intervenir, sans demander lecture des rapports concernant les autres collègues, et votant à l'unanimité la proposition du maire UMP. Celui-ci, écartant des candidats ayant 20 ans, 15 ans et 14 ½ ans d'ancienneté dans le grade de directeur, a choisi Odile Nedjaiï, 3 ans d'ancienneté dans le grade de directeur, mais ayant le mérite d'être la responsable fonction publique de la fédération UMP de la Mayenne.

    L'Etat UMP obligatoire favorise les copains. 

     

     

     

    Jean-Jacques Delory ne cachait pas sa satisfaction à l'issue de cette courte CAP : "Voila des réunions comme je les aime". C'est sûr que des CAP ou des CTP sans syndicats, c'est beaucoup plus reposant, et bien moins gênant. Seul inconvénient pour lui : en raison d'une séance si courte, il n'a pas eu le temps de lire son journal, comme il le fait d'habitude, signe de tout l'intérêt qu'il porte au dialogue social, à tel point qu'au dernier CTP des élus n'ont pas manqué de le lui faire discrètement mais fermement remarquer en cours de réunion !


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  •  Le Système favorise ses copains 

     

     

    En 1995, M. d'Aubert déclarait solennellement dans "les 15 principes de bonne gestion" de sa Charte : 

     

    "L'impartialité municipale doit être le pendant naturel de l'impartialité de l'Etat. J'y veillerai personnellement, que ce soit dans les relations avec les employés municipaux, les organisations syndicales ou l'opposition municipale...". 

     

    La dernière illustration de l'application de ce principe est l'avancement au grade d'administrateur, désormais possible dans les villes comme Laval, à raison d'un par an. 

     

    La Commission administrative paritaire de catégorie A est convoquée à cet effet pour ce mercredi 30 janvier 2008, à 10 heures. 

     

    Se retranchant derrière le statut, les deux seuls représentants du personnel siègeant dans cette formation ont été écartés de la Commission car concernés personnellement. 

     

    4 fonctionnaires de catégorie A seulement pouvaient être tirés au sort pour les remplacer. MM Delory et Le Callennec, avec un certain panache, ont déclaré au préalable qu'ils refuseraient la fonction.

      

     

    Les 2 restants, MM. M. et G. ont accepté. Les représentants du personnel leur ont donc écrit en leur demandant de refuser de siéger, mais ils ont accepté sans état d'âme.

    Leur désistement, comme l'ont fait MM. Delory et Le Callennec, aurait, en effet, obligé le maire à faire 2 réunions de la CAP, un représentant du personnel concerné statuant sans son dossier, puis son collègue faisant ensuite de même. 

     

    Les 2 "tirés au sort" auront à se prononcer sur la seule candidature proposée par d'Aubert à l'avancement d'administrateur pour 2008 : celle d'Odile Nedjaaï, qui aura eu une carrière bien rapide puisqu'elle n'a que 3 années d'ancienneté dans le grade de Directeur. Trois autres candidats ont respectivement 20 ans, 15 ans et 14 ½ ans d'ancienneté dans le grade de directeur. 

     

    Mais l'un a été secrétaire général adjoint sous la municipalité d'André Pinçon, et les 2 autres sont délégués syndicaux. 

     

    Odile, elle, est responsable de la section UMP  - fonction publique de la Mayenne. 

     

    Quant aux "2 tirés au sort" qui constitueront cette CAP exceptionnelle, ils sont sous les ordres d'Odile ! 

     

    Voilà, avec cette dernière CAP de l'ère d'Aubert, un très bel exemple d'impartialité...


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  •  

     Yannick Favennec flingue d'Aubert par ricochet 

     

    Notre vieille connaissance, Yannick Favennec, mérite bien d'être baptisé le « Lucky Luke du Nord-Mayenne », car il tire plus vite que son ombre et est à l'origine d'une belle bavure. 

     

    Parti à la conquête de la Mairie de Mayenne, avec son expérience de la Mairie de Laval au fond de sa poche, il vient d'attaquer son adversaire représentant la municipalité sortante sur l'absence de crédits pour le développement économique dans le budget 2008. Celui-ci a eu beau jeu de lui expliquer que la compétence économique relevait de la Communauté de Communes. C'est vrai que Yannick, à Laval, mélangeait déjà un peu les deux...

     

    Mais pour se défendre, il vient de flinguer son ancien patron d'Aubert.

     

    En effet, depuis quelques jours, à l'occasion de toutes les cérémonies de voeux, d'Aubert se vante d'un pourcentage de chômeurs de 4,8 % à Laval. Et voila ce que déclare Favennec dans Ouest France du 14 janvier 2007, parlant de Mayenne :

     

    « Cette autosatisfaction est insupportable. Le chômage est faible ? bien sûr, puisqu'on l'exporte ! Les jeunes ne veulent pas rester à Mayenne. Ici, ils n'ont pas confiance en l'avenir ».

     

    Après quoi, 2ème balle perdue, Yannick vante les bienfaits pour la population d'avoir un député-maire !!! Voilà qui va aller droit au coeur de d'Aubert, battu aux législatives le 17 juin dernier.

     

    Ces deux là, ils auraient eu intérêt à se téléphoner, ce qui ne devrait pas poser de problèmes à Favennec qui, au bout du fil, est intarissable : entre le 24 juillet 1997 et le 26 mars 1998, il avait dépensé aux frais de la Ville de Laval, et donc du contribuable,  la modique somme de 26 304,71 francs en 8 mois, ce que le Vecteur avait révélé, détail de la facture municipale à l'appui !


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