• D'Aubert préfère lâcher du lest !

    Mais il reste beaucoup de questions...

     

      La récente décision du Conseil Communautaire de Laval-Agglomération de revaloriser le régime indemnitaire de ses 160 agents a immédiatement été suivie d'une réaction du syndicat Force Ouvrière des agents municipaux de la Ville de Laval qui a exigé que le principe de parité, qui avait prévalu dès les premiers transferts de personnels, soit strictement respecté pour la revalorisation du régime indemnitaire.

    Nous publions à nouveau notre lettre à d'Aubert en date du 6 février 2007.

    Depuis, FO a constamment harcelé d'Aubert, le mettant d'ailleurs en porte à faux avec la générosité dont il fait preuve pour son entourage : 500 euros par mois à Jean-Jacques Delory (qui aurait eu 1600 euros de plus par mois si FO n'avait pas révélé le pot aux roses !) ; un congé spécial pendant deux ans et demi à Jean-Claude Le Lay (payé sans travailler !), etc...

    De plus, FO rappelait régulièrement les avantages en nature dont bénéficient les proches à d'Aubert : ainsi les voitures de fonction 365 jours par an...

    Des collègues du service électricité, à quelques jours du début de l'installation des illuminations, s'étaient vus, dans la précipitation et l'affolement, accorder une prime mensuelle permanente de 120 € nets chaque mois sous forme d'une augmentation du taux de l'IAT.

    L'absence de dialogue social faisait éclater, ces dernières semaines, une multitude de revendications dans les différents services.

    Par ailleurs, Force Ouvrière continuait d'exiger la transparence totale en matière de régime indemnitaire. A ce jour, d'Aubert se garde bien de répondre.

    A quelques semaines des élections, la situation n'était donc plus tenable pour d'Aubert. Il décidait alors la revalorisation générale du régime indemnitaire pour l'aligner sur celui de Laval-Agglomération, comme l'exigeait Force Ouvrière. Il l'a annoncé le vendredi 23 novembre, devant le personnel du CTM.

    857 agents titulaires de la catégorie C vont percevoir 30 € de plus par mois à compter du 1er janvier 2008.

    Il a également annoncé que 74 agents du CTM toucheront en plus 30 € supplémentaires au titre de "leur technicité". Les 800 autres, dont ceux des autres filières, n'ont donc pas de technicité ?

    Enfin, il a annoncé une mesure particulièrement floue : une indemnité supplémentaire serait attribuée aux agents participant à un "événement". Qui ? Quels évènements ? Combien ?

    857 agents de la ville vont donc recevoir prochainement une belle lettre de M. d'Aubert, beaucoup dans l'esprit de celle qu'il avait envoyée le 11 juin 2007 avant le deuxième tour des élections législatives.

    Un de ses proches, qui ces dernières années jouait le rôle du "méchant" en disant partout que la ville n'avait pas les moyens de donner plus, se répandait dès samedi, une calculette à la main, chiffrant les mesures annoncées la veille par d'Aubert à pas moins de 400 000 € supplémentaires en année pleine (2,7 millions de francs). Un autre, particulièrement machiavélique, confiait qu'il ne restait que deux séances du conseil municipal avant les élections, et que la non consultation du CTP, obligatoire dès lors qu'un nouveau régime indemnitaire, avec de nouveaux critères, était mis en place donnerait un motif tout trouvé au Préfet pour retoquer la délibération globale officialisant ces mesures. Cela laisserait passer les élections municipales. Ceux qui percevaient une indemnité "informatique" et se la sont vue supprimée sous prétexte d'illégalité, en savent quelque chose...

    Par contre, le CTP, pour sa réunion du 4 décembre prochain, va bien être consulté pour l'extension du bénéfice de la NBI Accueil.

    Trois critères permettraient de l'obtenir

    - L'exercice de fonctions d'accueil physique ou téléphonique à raison de 50 % du temps de travail de l'agent,

    - Les heures d'ouverture du service au public,

    - Le temps passé par l'agent au contact du public en dehors des heures d'ouverture du service (rendez-vous).

    Les représentants Force Ouvrière seront particulièrement vigilants pour qu'aucun secteur de la vie municipale ne soit oublié, pour qu'aucun agent ne soit lésé.

     

     


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  • Une impression mitigée...

     

    Après les commissions paritaires qui se sont tenues le 15 novembre 2007, l'impression qui en ressort est très mitigée.

    D'une part, les promotions étudiées portaient sur 2 exercices (2007 et 2008), donnant ainsi l'impression d'une grande générosité.

    D'autre part, incontestablement, d'Aubert a ouvert les vannes financières en cette année pré-électorale, alors qu'il est en grande difficulté.

     

    Et nous sommes en mesure de vous révéler que la solution proposée par FO afin de doubler le nombre d'avancements a été en partie retenue (135 000 € au lieu de 65 000 €) en supprimant, à compter du mois de mars 2008 le "congé spécial" de M. Le Lay (coût  annuel pour le contribuable, sans contrepartie : 60 000 €). Le recours de Force Ouvrière contre ce congé spécial, couvert par le silence gêné de la préfecture de la Mayenne, a, en effet, toute chance d'aboutir, et la justice pourrait sanctionner sévèrement cette dérive.

     Enfin, un contribuable lavallois a d'ores et déjà indiqué que si le recours de FO aboutissait favorablement, il saisirait la justice pénale en vue d'obtenir le remboursement des 2 ½ ans de salaires indûment versés à l'ancien DGST. Du sport en perspective, et du travail pour le service contentieux...

     

     Aussi, nombre de nos collègues vont ainsi bénéficier d'une promotion.

     Mais d'autres, pourtant très méritants, n'auront rien, et c'est dur à comprendre. Sont ainsi dans cette situation des agents reçus à un examen et non nommés. D'autres, qui auraient pu bénéficier des effets d'une réforme statutaire (sans dépenses supplémentaires dans l'immédiat) se sont vus refuser la relance de leur carrière au mépris de la qualité de leur travail.

     Certains secteurs ont même vu une situation tellement anormale que, se rangeant avec sagesse aux argumentations syndicales, la municipalité a préféré surseoir : il en est ainsi des avancements des professeurs de l'école de musique, qui ont dû subir un dénigrement de leur travail et un refus de toute promotion, et ce depuis plusieurs années. Nous en reparlerons...

     

      Enfin, incontestablement, le système a bien servi son entourage, "pour solde de tout compte" comme le glissa cyniquement un proche de d'Aubert sur le départ, et ce, parfois, au détriment d'autres agents plus anciens, plus méritants...

     Nous sommes ainsi en mesure de vous révéler qu'une responsable de l'UMP va prochainement bénéficier d'une formidable promotion, alors même qu'elle n'a qu'une année d'ancienneté dans son grade actuel, au détriment d'autres agents ayant beaucoup plus d'ancienneté.

     C'est ce que d'Aubert appelait, dans sa propagande des élections municipales de 1995, "mettre en place une mairie impartiale"...

     

       Delory vend la mèche

     Pilonné par les représentants syndicaux, Jean-Jacques Delory a vendu la mèche (il l'a aussi allumé, diront certains...) en révélant les modalités de la prise de décision pour les refus de promotion : c'est au cours d'une réunion spéciale entre Roger Grandière (qui n'y est pour rien), Jean-Jacques Delory et M. d'Aubert que les refus de promotion ont été soigneusement élaborés. Cette réunion, comme nous l'ont précisé nos correspondants, a eu lieu le samedi 20 octobre à 16 h dans le bureau de M. d'Aubert.

    La révélation publique de Jean-Jacques Delory, qui ne veut pas porter seul le chapeau des refus, est très claire : le maire est expressément à l'origine des refus de promotion, et ceux des agents qui, ces derniers jours, tentent de le rencontrer pour faire changer l'avis, vont, pour certains d'entre eux, se heurter au petit jeu habituel : Marie-Cécile ou une autre secrétaire leur expliquera que le rendez-vous n'est pas pour cette fois-ci, que la permanence du samedi est pleine, etc... 

     

     

     Déjà, le 10 novembre, soit 5 jours avant les CAP, avait lieu l'inauguration de l'exposition Geo Ham. Ce fut l'occasion d'un curieux ballet mettant en scène des agents venus faire du "lobbying" pour leur situation personnelle, guettant un regard, un sourire du "décideur". Ce dernier était visiblement mal à l'aise, avait l'oeil fuyant car se rappelant pour certains ses promesses imprudentes, tournant les talons, s'éclipsant...

     M. Delory a ainsi mis un terme à l'illusion que, comme dans les commissariats de police lors des interrogatoires, il y aurait le "gentil" et le "méchant".

      D'Aubert a bien décidé chaque refus personnellement. Ceci l'amène, sous la pression et les protestations, à reconsidérer, depuis, certaines décisions négatives en raison de la proximité des élections, et plutôt en faveur d'agents habitant à Laval...

     

     Coup d'état

     

    Ces trois CAP ont été l'occasion d'un "coup d'état". La date du 15 novembre avait été personnellement fixée par l'adjoint au personnel, André Troadec. Or, il n'en a pas assuré la présidence. Un délégué FO a publiquement ironisé en souhaitant son prompt rétablissement en raison de son "angine blanche" (allusion à Cécilia en Amérique...) et a déploré l'absence de M. d'Aubert, qui n'a pas participé à une seule réunion paritaire depuis 8 ans !!!

     Que s'est-il passé ?

    Conscient de l'impopularité croissante d'André Troadec au sein des services, et pour éviter les accrochages très rudes, voire violents entre lui-même et les représentants syndicaux, d'Aubert a expressément désigné, par lettre de délégation, Roger Grandière, élu apprécié du personnel et sachant mener les débats des CAP et CTP dans le sérieux et la convivialité. De fait, Roger Grandière fait toujours l'objet d'éloges des représentants du personnel pour le respect qu'il manifeste dans la conduite des réunions.

     Révélation

     Roger Grandière, qui met un terme à 24 années au Conseil municipal,  et André Troadec ne figureront pas sur la prochaine liste de François d'Aubert. Le futur adjoint au personnel, si d'Aubert était réélu, serait Jean-Paul Goussin. Mais ça, c'est une autre histoire...

     


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  • À compter de ce jour,

      il est "dispensé d'assurer une présence physique et de toute tâche"

      (c'était son expression dans une lettre du 21 août 1998 aux fonctionnaires qu'il avait contribué à mettre en surnombre ).

     Ce 23 novembre, Jean-Pierre Bonet fait son pot d'adieu et, surtout, il rend ses clefs (celles du logement de fonction, celles de la voiture de fonction). Directeur général des services de la Mairie, puis de Laval Agglo, il met ainsi fin à un parcours "exemplaire".  




     Ce fils d'artisan boucher, aîné d'une famille de trois enfants, est né le 4 novembre 1947 à Compiègne. Il avoue lui-même avec humilité (un trait essentiel de son caractère, comme le confirme le mur de médailles, plus de 200, qui ornait son bureau à la mairie, lui donnant le style d'un PC organisateur d'un comice agricole avant la distribution des prix...) : "Ma jeunesse a été calme et heureuse mais dès la classe de quatrième, ma démarche scolaire a besoin d'être encadrée..."

     Il est alors  mis "en pension au Saint-Esprit" (Ceci explique probablement la persistance de la béatitude dans son éternel sourire satisfait...).  


      Un homme de presse, le parrain du Vecteur Libre et indépendant

     Après son bac philo, il pense alors "s'orienter vers le journalisme".

     Il a eu depuis l'occasion d'exercer ses talents dans ce domaine au travers de la presse municipale lavalloise. Directeur de publication du bulletin interne "Services compris" (rebaptisé par des esprits subversifs "serviles compris" !), il réussit à le faire disparaître dès 1996, à la suite d'une série de censures : les espaces blancs dans la page des tribunes syndicales finissaient par gagner tout le journal.

     Il fut ainsi le parrain du Vecteur Libre et Indépendant ! Nous sommes fiers de vous l'avouer : c'est Jean-Pierre qui a inventé le nom de notre organe : le "Vecteur" ; dans une lettre de refus de parution d'un de nos articles, il nous conseillait de le publier dans nos propres "vecteurs". 8 jours après, le Vecteur Libre et indépendant était né et il lui survivra...

       Il fut ensuite, fin 1997, le créateur d'un nouveau bulletin interne : LAval Municipaux, dit le LAM (mais aussitôt appelé LA M...). Il s'agissait, sur injonction de d'Aubert, de faire en sorte que le Vecteur ne soit plus, de fait, le seul bulletin en circulation dans les services. Son premier numéro, qu'il baptisa (à juste titre d'ailleurs) le n° 0, fut son oeuvre personnelle : il comptait 33 fautes d'orthographe et était illustré par des photos vieilles de 10 ans (avec des agents partis en retraite depuis longtemps !). Ce fut la rigolade dans les services municipaux. Mais cette création ne fut qu'un temps sa créature, car une nouvelle chargée de communication interne courageuse, Catherine Delage , en fit un véritable outil d'information, de pédagogie et de convivialité.

     Jean-Pierre saura aussi veiller à l'épanouissement de la presse municipale grand public et de son organe central "Laval infos", dans lequel des pages d'histoire passionnantes feront couler beaucoup d'encre et de salives : ainsi l'éloge des écrivains maudits (Alphonse de Châteaubriant, Maurras, Drieu La Rochelle...), dans les n° 55 et 56 de Laval infos de novembre et décembre 2000.

     Une carrière municipale débutée par hasard, au bas de l'échelle...    


                Mais un drame économique frappe Jean-Pierre et sa famille et l'empêche de poursuivre une carrière dans la presse :

    "Il se trouve qu'à l'époque la boucherie paternelle a subi, de plein fouet, la concurrence d'une grande surface (Pas rancunier envers le capitalisme sauvage, Jean-Pierre a adhéré bien plus tard à Démocratie Libérale). Même si j'étais inscrit à la fac de droit d'Amiens, je ne voulais pas rester une charge pour mes parents. L'occasion de faire bouillir la marmite s'est présentée sous la forme d'un remplacement d'un agent féminin de bureau auxiliaire à la mairie de Compiègne, partie en congé maternité. J'avais 20 ans, j'aurais accepté n'importe quoi !". Ce "n'importe quoi" (nous le remercions de qualifier ainsi le travail des agents municipaux...), marqua donc le début de sa carrière dans la fonction publique territoriale, dont il aura gravi tous les échelons, jusqu'aux plus rémunérateurs, "sans être pour autant carriériste". Et dans la foulée, il est reçu au concours de commis.

     C'est alors que, en 1970, Jean-Pierre fonde un foyer. Il épouse Martine, une infirmière, et aura 3 enfants (Cécile, François et Emmanuel). " J'étais un jeune marié plutôt bosseur : ma femme allait se coucher et je restais seul avec mes Dalloz et mon Duverger" : il devait quand même avoir l'esprit ailleurs...    

    Mais trop absorbé par son travail de mairie, Jean-Pierre devra arrêter ses études juste avant la licence.     


      Le 1er avril 1973, il intègre les services du syndicat de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise.    


      Jean-Pierre subit alors un nouveau revers : il rate deux fois l'entrée à l'ENA après deux années en prépa. Il ne sera pas préfet (mais il en aura quand même quelques attributs matériels en fin de carrière, comme nous le verrons...). 


           Il fut, bien évidemment, un adepte de la fameuse école de Fontainebleau qui forme les "managers" de la fonction publique locale. 


       Il reste donc à Cergy jusqu'en 1989. Mais l'alternance politique se produit, et le parti socialiste arrive aux affaires. Le nouvel élu, Alain Richard, lui envoie une lettre recommandée le 10 novembre 1989, lui demandant de "quitter les lieux le 1er décembre". 


       Il est alors recueilli par Gilles de Robien, le maire d'Amiens, où il devient DGA des services centraux à compter du 1er mars 1990. En 1995, lors des élections municipales, il guette la possibilité de retourner à Cergy, mais la gauche est reconduite.  

     Gilles de Robien lui fait alors comprendre "qu'il connaît de nouveaux collègues qui sont à la recherche d'un secrétaire général"...

    C'est ainsi que la mairie de Laval en hérite le 4 décembre 1995.  

     Sur Amiens, Jean-Pierre est intarissable. Il peut en parler pendant des heures. Dans ces moments-là, c'est radio-nostalgie !!!  

      En fait, dans la réalité, Amiens a défrayé la chronique judiciaire pendant plusieurs années en raison de conflits répétés entre M. de Robien et les organisations syndicales du personnel (pour les juristes, voir les nombreux arrêts du Conseil d'Etat condamnant la Ville d'Amiens : Arrêt n° 154111, du 16 janvier 1998 ; Arrêt n°161334 en date du 21 avril 2000...).

     Voilà des dossier que JPB, par sa fonction, a bien connu. Et pourtant, il a renouvelé à Laval les erreurs commises par la Ville d'Amiens. Il n'en a manifestement tiré aucune leçon...

     "J'ai une certaine propension à mobiliser les équipes sur leur propre façon de fonctionner plutôt que de vouloir plaquer ici des solutions qui ont fonctionné à Amiens ou ailleurs"... nous dira-t-il pourtant un jour.

     LAVAL : une arrivée tonitruante... 

      Dans la Gazette des communes du 4 mars 1996, un article intitulé "Zoom sur JP Bonet" signalait l'arrivée en fanfare du Secrétaire Général et ses projets en matière de politique du personnel. A l'époque, JPB clamait haut et fort, dans cette revue à l'audience nationale,  qu'il y avait à la Ville de Laval " 400 emplois à supprimer", tout un programme...  


         Heureusement, grâce à l'action vigoureuse de Force Ouvrière, ce programme a été compromis et le Secrétaire Général prié par son donneur d'ordre, d'Aubert, d'agir de manière plus discrète.  


        Alors la grande activité de JPB, de 1998 à 2001, sera la mise en place d'un nouvel organigramme : il y en aura 7 moutures différentes, dont plusieurs sanctionnées par la justice, ou retirées juste à temps, ou jamais mises en application car une autre était déjà en préparation.

     Ce sera la fameuse affaire des surnombres, en 1998 et 1999, tendant à l'élimination de plusieurs cadres représentants et militants FO et du directeur de la culture. Il seront tous réintégrés dans leurs fonctions par la justice.

     Relisez le dossier complet : l'affaire des surnombres.

     Dans cette affaire de règlement de compte contre Force Ouvrière, Jean-Pierre aura dépensé beaucoup d'énergie, en vain. Ce sera pour lui, mais surtout pour d'Aubert, un cuisant échec.   

      Comme son patron, il eût été plus avisé de se concentrer un peu plus sur la gestion municipale : par exemple sur l'affaire du fameux trou de Laval-spectacles qui a débuté alors qu'il était en fonction. Il a sauté l'obstacle sans même s'en apercevoir...   

    Pourtant, dans Ouest France du 29 décembre 1995, il définissait ainsi son rôle : "Mon rôle est d'éclairer les choix des élus, de mettre en forme leurs idées, de savoir quels acteurs il faut mobiliser pour atteindre des objectifs donnés". 



           Un bon vivant...  


       Jean-Pierre Bonet a de nombreuses passions dans la vie : "Je suis chasseur et pratique le ball-trap. J'aime également beaucoup la pêche au brochet ou à la truite. J'ai aussi pratiqué le cheval. J'aime également la vie de famille et la lecture, notamment les livres de San Antonio pour la détente, et tout le reste de la littérature car en ce domaine, je suis assez boulimique" nous confie-t-il.  




          Mais sa vie professionnelle est bien organisée : c'est presque, pour ce  scorpion ascendant balance, un "art de vivre", où tout se serait bien passé  si ce ne fut des engueulades régulières de la part de François d'Aubert lorsqu'il était à la mairie de Laval. L'Agglo, de ce point de vue là, c'est quand même plus calme, et son successeur à la Mairie pense comme lui...

     Il aime recevoir dans son bureau, où la convivialité et le whisky coulent à flot. Il sait prendre son temps pour causer, évoquer des souvenirs, ce qui le rend si attachant. Son compère et voisin de bureau, Jean-Michel Le Duigou, un bon vivant lui aussi, dont nous reparlerons, le suivra bientôt pour une retraite bien méritée... 




                      Un homme économe, qui a su préparer son retour à la vie normale

    Pour sa retraite, Jean-Pierre a été prévoyant : il a cotisé à la Préfon, d'autant que ces dernières années, depuis 1996,  son salaire était essentiellement son argent de poche. L'agent municipal de base, qui a bien du mal à boucler ses fins de mois, doit, lui, se contenter de la CNRACL.

     La tête près du BONET...

    Le système d'Aubert, aux frais du contribuable lavallois, a été en effet très généreux avec ce fidèle serviteur.

     Outre son confortable salaire, Jean-Pierre a bénéficié, de quelques "petits à côtés" qu'il va devoir supporter désormais, revenant ainsi à une vie plus ordinaire, à savoir : 

         Un logement dit "de fonction" gratuit de 157 m2, au 11 rue Gaultier de Vaucenay ;

    • L'eau chaude et froide gratuite ;

    • Le gaz de ville gratuit ;  
    • L'électricité gratuite ;  
    • L'abonnement et les consommations de téléphone gratuits ; 
    • Le chauffage gratuit ;  
    • La voiture "de fonction" (un espace tout confort dans les derniers temps) gratuite climatisée, mise à disposition 7 jours sur 7, même pour le week end et les vacances ;  
    • Le téléphone de voiture, puis un téléphone portable gratuit, avec abonnement et consommations. 


       Et comme il est très bavard dans la vie, chacun se souvient que pour le seul exercice 1996, en téléphone à son domicile, il avait dépensé la coquette somme de 12 261,37 F , payée par le contribuable !  

    Lors de son départ de la Mairie, des collègues lui avaient offert le CD de l'inté gralité de la collection du Vecteur Libre et Indépendant.   






        






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  • Les petits enfants auront leur manège à Noël !

    Nous avions été les premiers à révéler les menaces de fermeture du Carrousel de la place du Onze novembre. Comme prévu, c'est de cette façon que d'Aubert a appris ce que son entourage n'osait pas lui apprendre. A la lecture de notre article , il est entré dans une violente colère qui est retombée sur des responsables de la SACOLA.

    Ils ont été priés de trouver d'urgence une solution.

    Finalement l'industriel forain en place va bénéficier d'une diminution substantielle de son loyer mensuel qui passe de 4300 € à 3700 €.


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  • Un projet pas très bien cornaqué…

    Au cours d'une conférence de presse tenue le vendredi 9 novembre 2007 à l'Hôtel de Ville, d'Aubert a officialisé le transfert du festival des trois éléphants de la petite commune de Lassay-les-Châteaux vers Laval. Sans rire, il déclarait sa surprise que Laval ait été contactée…

    Le même jour, Mayenne et Château-Gontier auront perdu leur tribunal au profit de Laval, et Lassay-les-Châteaux aura perdu son festival au profit de Laval : c'est ce qui s'appelle sans doute "l'aménagement" du territoire…

    Concernant le festival, d'Aubert a annoncé son installation soit au Square de Boston, soit à la Plaine d'aventures de Saint-Nicolas. L'implantation de cette manifestation, qui accueille plus de 16 000 visiteurs en trois jours, a fait sursauter quelque peu certains de nos collègues du service des espaces verts. En effet, ces deux terrains font l'objet de projets de réaménagements paysagers et de plantations peu compatibles avec la tenue d'une telle manifestation. La réalisation du Square de Boston était annoncée pour la fin 2007 et celle du parc nature "Tour du monde en 80 chênes" sur le site de la plaine d'aventure Saint Nicolas pour 2008.

    "C'est parfaitement incompatible avec la tenue d'un festival (avec camping, toilettes, etc…) " nous déclare un de nos collègues des espaces verts. "Ce parc nature comprendra une prairie sèche, une prairie humide, 2 ruisseaux, un plan d'eau, un parc arboré, 80 jeunes chênes plantés, le tout ceinturé d'un chemin creux. Un précédent projet de plage a du être abandonné car irréalisable. La prairie humide n'est fauchée qu'une fois par an pour permettre à certains insectes, dont le Ledra Aurita, de vivre selon un cycle complet. Le bassin d'orage sera agrémenté de pontons. Les deux mares existantes seront réhabilitées pour favoriser le développement des batraciens. Des haies bocagères seront reconstituées. Tout cela serait piétiné alors que ce projet est estimé à 300000 €. Quel gâchis !"

    Nous comprenons le découragement de nos collègues apprenant par la presse que leur projet et leur travail vont être anéantis.


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