• Que se passe-t-il à Laval-Agglo pour le remplacement de Jean-Pierre Bonet, le Directeur Général des services qui part en retraite dans quelques jours ?  

    La succession paraissait simple : Jean-Jacques <personname></personname> Delory , le Directeur Général des Services de la Mairie de Laval, était le candidat naturel. Pour plusieurs raisons : tout d'abord, de façon secondaire, il pense que l'avenir de la carrière territoriale pour les cadres de "haut niveau" (c'est ainsi qu'il se considère…) est désormais dans les agglomérations plutôt que dans les mairies.  

     Mais surtout, il ne cachait plus à son entourage un certain ras-le-bol, notamment de ces syndicats qui lui rendent la vie bien difficile.  

     Il s'apprêtait donc à sa nouvelle carrière. Certes, un autre candidat lorgnait la place, lui aussi bien vu du système d'Aubert, avec le secret avantage d'un réel œcuménisme…   

    Mais Jean-Jacques <personname></personname> Delory pouvait se prévaloir d'une véritable légitimité. La Ville n'aurait plus eu alors qu'à racheter la maison du 11 rue Gaultier de Vaucenay et l'Agglo celle de la rue de Nantes : simples formalités notariales…

    Et puis un 3ème candidat s'est pointé : l'outsider, fin manœuvrier, un artiste, devenu, ces derniers temps, particulièrement assidu dans les réunions de l'UMP. (Il y a en fait 2 autres candidats, mais qui n'ont aucune chance).  

     Les faits vont lui donner raison, même si le statut l'empêche de pouvoir réellement postuler.  

     De fait, le remplacement de Jean-Pierre Bonet ne semble plus à l'ordre du jour, et l'on se dirige vers un intérim de quelques mois par l'outsider, actuellement DGA de l'Agglo.  

     En effet, en grande difficulté pour les élections municipales du 9 mars 2008, d'Aubert, qui a perdu son siège de député le 17 juin dernier, va devoir composer, et même partager un hypothétique pouvoir avec François Zocchetto. Ce dernier deviendrait (promis, juré…) président de Laval-Agglo. Et, bien évidemment, il n'est plus possible de lui imposer un Directeur général des Services qu'il n'aurait pas choisi.  

     Jean-Jacques <personname></personname> Delory semble bien marri de ce qui lui arrive, et croit ressentir douloureusement en lui des marques d'ingratitude,  à tel point que ce grand amateur d'aviation commence à regarder vers d'autres cieux. Il sait que les mois à venir ne seront pas des plus agréables pour les emplois fonctionnels, qu'il y aura bien du monde sur le marché à participer au traditionnel jeu des "chaises musicales" après le mois de mars, qu'il serait peut-être plus prudent d'anticiper…  

     Depuis son arrivée, Jean-Jacques a régulièrement fait travailler pour la mairie des cabinets de recrutement. Ces derniers, pour l'anecdote, disposaient d'ailleurs des coordonnées exactes de certains cadres bien gênants qu'ils relançaient régulièrement en leur proposant des postes bien loin de la Mayenne sans qu'ils leur aient rien demandé. Ces cabinets, donc, vont lui renvoyer l'ascenseur, et il s'estime désormais libre de tout engagement vis à vis de son actuel employeur… 


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  • Lors de son arrivée en juin 1995, François d'Aubert a immédiatement lancé 3 chantiers :

     - Le déplacement du projet de construction du nouveau Tribunal vers la Place St-Tugal, en faisant venir précipitamment le nouveau Garde des Sceaux, Jacques Toubon, avec le résultat que l'on sait.

      - Le capitonnage des portes de son bureau (à l'initiative empressée de ses proches, plus exactement) car ses colères homériques risquaient de profiter à tout le monde, et notamment aux usagers de la mairie, peu habitués jusque-là à un tel vacarme de la part du paisible André Pinçon.

     - La recherche d'un manège, plus exactement d'un carrousel, comme quand il était petit (la foire du trône à proximité du trône du roi Ubu, en quelques sortes…).

      C'est ce troisième projet qui fait aujourd'hui l'actualité, car ça ne tourne plus rond.

     Tournez manège…

      Après bien des recherches, infructueuses, le projet de carrousel, fort sympathique au demeurant, fut confié à la SACOLA, bras à tout faire de François d'Aubert. Lors d'une assemblée générale extraordinaire convoquée le 11 mars 2003, elle a décidé d'étendre considérablement son objet social. Laval info dans son n°80 de mars 2003 présente ainsi la nouvelle opération de la SACOLA : la gestion d'un manège dans le jardin de la Perrine.

     Mais son rêve, c'est un vrai carrousel en centre ville. Et il le réalise fin 2005. La SACOLA se voit obligée d'acheter pour  370 000 € (2,5 Millions de francs) un superbe Carrousel, et en confie la gestion à un industriel forain. Ce bon professionnel s'est vu infliger un loyer particulièrement élevé (4 300 € par mois, soit 28 206,15 F), alors même que la SACOLA ne loue l'emplacement à la Ville que 170 € (décision municipale n°83/05 du 17 décembre 2005 et une convention en date du 23 décembre 2005) : il faut en faire des tours à 2 € pour amortir un tel loyer !!!

    De fait, l'industriel forain se voit refuser toute révision à la baisse et subit au contraire des hausses régulières. Aujourd'hui, il doit cesser son activité au 1er décembre après avoir donné son préavis de 3 mois. D'Aubert va sans doute apprendre ce fait avec notre article, car il est probable que la SACOLA ne lui a pas encore avoué qu'à Noël, les petits enfants lavallois ne pourront pas "tourner manège". Quand il va l'apprendre, on comprendra alors une fois de plus que son entourage avait bien fait de faire capitonner les portes de son bureau…  

     

     

     


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  • Régime indemnitaire, primes, heures supplémentaires payées, contrats, parité avec Laval Agglomération…

    FORCE OUVRIERE EXIGE LA TRANSPARENCE !

     Un malaise certain se développe depuis plusieurs mois au sein des services. De nombreuses rumeurs se répandent, faisant état d'une accumulation de disparités de traitement notamment pour ce qui concerne l'attribution du régime indemnitaire, des bonifications indiciaires, des heures supplémentaires systématiques, des recrutements sur contrats à des indices particulièrement élevés (avec cumul de primes), et tout ceci en dehors des dispositions arrêtées dans les délibérations du Conseil Municipal après avis des instances paritaires.

    On peut même parler d'un climat délétère, révèlé plus particulièrement à l'occasion de l'évaluation.

    De nombreux témoignages nous sont déjà parvenus. Certains collègues mênent actuellement des actions individuelles pour tenter d'obtenir un bonus financier précisément en faisant état de ce qui serait déjà pratiqué dans d'autres services.

    M. d'Aubert doit mettre un terme à la rumeur : nous lui demandons de remettre aux représentants du personnel au CTP et aux CAP un état exhaustif et nominatif de tous les compléments de salaire (nous rappelons que les représentants paritaires sont tenus au secret sous peine de poursuites).

    Ceci a déjà été fait le 1er juin 1994 par M. Roland Dumet, Adjoint au personnel et M. Patrick Ayache, Secrétaire Général, dans un document de 96 pages. Voici la lettre d'accompagnement de ce document, sa couverture et un extrait rendu anonyme. Nous demandons sa mise à jour.


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  • Ecoles :

    Le "fabuleux" testament de Monsieur TROADEC

    Piqué au vif par les critiques des élus de l'opposition, André Troadec, Adjoint chargé des écoles, veut partir en beauté. Il n'admet en effet aucune observation sur ce qu'il considère comme "son œuvre". Et pourtant, les parents d'élèves, les enseignants constatent quotidiennement que la maintenance de certains locaux d'écoles publiques laisse vraiment à désirer.

    Pour rétablir ce qu'il considère comme LA vérité, André Troadec a donc décidé de s'auto-évaluer et a passé commande, aux frais du contribuable, d'un véritable film de propagande, sans nuance, décrivant le monde merveilleux qu'André Troadec a façonné pour les petits Lavallois au cours de ces douze dernières années. Le service communication a donc dû s'exécuter, faisant même appel à une speakrine de France Bleue Mayenne afin de donner un aspect documentaire à ce publi-reportage. André Troadec a tenu tout particulièrement à ce qu'il soit projeté au conseil municipal du 5 octobre 2007.

    En fait, ce fut la consternation qui prévalut au sein du Cons eil Municipal et du public présent. L'opposition monta au créneau, une élue de la majorité fit part de sa déception, et des journalistes présents riaient sous cape.

    Découvrant le film, François d'Aubert lui-même parut effaré. Un de ses proches déclarait le lendemain : "c'est malin, ça va rentrer dans nos comptes de campagne !".

    André Troadec est également adjoint au personnel : nous attendons avec impatience la manifestation de son autosatisfaction en ce domaine…


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  • Depuis quelques semaines, un nouveau personnage est apparu dans le paysage municipal, marchant dans les pas de Monsieur le maire, au plus près du candidat en campagne. Alexandre Lanoë, jeune stagiaire de Sciences Po, fait son apprentissage dans un cabinet politique. Il se dépense sans compter. Les services commencent à le connaître ; en général, il les appelle en catastrophe, pour une urgence.

    En fait, son omniprésence n'a désormais d'égale que la grande discrétion du Dir Cab en titre, Arnaud Derrien.

    Après la dure défaite des élections législatives, un certain nombre d'élus ont rué dans les brancards et mis en cause le fonctionnement du cabinet, se plaignant de son "inefficacité", de la rétention d'informations, soulignant la nécessité de réorganiser ce service, et d'avoir un véritable directeur de campagne pour affronter l'échéance très difficile du mois de mars 2008.

    Le gentil Arnaud ne méritait certainement pas un tel accablement. Toujours tiré à quatre épingles, poli et souriant, relativement détaché des attraits matériels du pouvoir, Arnaud recherche avant tout la tranquillité, l'apaisement et le consensus , ce qui lui a valu le sympathique sobriquet de "Bon-Bon".

    Essuyant fréquemment les colères de son patron, il ne s'en offusque plus après 20 ans passés à ses côtés. Se faire oublier est désormais sa préoccupation quotidienne et il travaille tranquillement et sereinement à un recyclage qu'il sait inévitable. Il se marre au fond de lui-même en observant avec détachement l'agitation du petit Alexandre...


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