• Avec les organisations syndicales

     CFDT, CGT, CGT-FO,CFTC, CFE-CGC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES

    et les Mouvements étudiants et lycéens

    EXIGEONS LE RETRAIT DU CPE

    MARDI 7 MARS 2006

     

    RASSEMBLEMENT

     

    Place du Jet d’eau à LAVAL

     

    à 15 heures

     Ce n’est pas le contrat de travail qui crée l’emploi, c’est la croissance

    Ignorant la mobilisation du 7 février, méprisant les organisations syndicales - les étudiants - les lycéens, refusant le débat - la négociation, le gouvernement a décidé de passer en force le projet de loi relatif au Contrat Première Embauche en utilisant le 49.3.

    Ainsi, pour favoriser l'emploi des jeunes, le gouvernement a choisi de limiter l’engagement des entreprises. Après le Contrat Nouvelle Embauche, le CPE annonce la fragilisation du contrat de travail de tous les salariés.

     C’EST UNE MESURE INACCEPTABLE

    ENSEMBLE EXIGEONS LE RETRAIT DU CPE

     PARCOURS DE LA MANIFESTATION : 

    Place du Jet d’eau, Quai Fouquet, Quai Goupil, Quai d’Avesnières, Pont d’Avesnières, Boulevard F.Lebasser (ANPE, ASSEDIC), retour par le Boulevard Francis Le Basser, (blocage du carrefour avec le Boulevard Montmorency), Rue Victor Boissel, Rue de Paradis, Rue de la Paix, Quai B. de Gavre, Pont de l’Europe, dislocation square de Boston. 

     

    POURQUOI S’OPPOSER AU CPE ?

     1. Le CPE institutionnalise la précarité des jeunes face à l’emploi et la fragilisation du contrat de travail de tous les salariés

    •  Une période d'essai de deux ans, durant laquelle le jeune salarié peut être licencié à tout moment et sans motif le licenciement
    •  Plus question avant 26 ans de décrocher un CDI, un emploi stable, ce contrat précaire sera le passage obligé pour tous les jeunes ! C'est la garantie d'un avenir incertain.
    •  Le risque à terme est la disparition du CDI au profit du contrat unique type CPE ou CNE

      2. Le CPE, un nouveau contrat discriminant.

     

    • Ce nouveau contrat constitue une discrimination forte à l’égard de la jeunesse. C'est un contrat qui met les salariés en concurrence en fonction de leur âge sans régler le problème du chômage.
    • C'est une logique aberrante, quand on sait la diversité des situations et des parcours de formation que connaissent les jeunes de moins de 26 ans.

     3. Avec le CPE un avenir incertain garanti

    Précarité, discrimination induisent d'autres difficultés:

    •  Quel bailleur acceptera de louer un appartement avec un tel contrat ?
    •  Quel banquier accordera un prêt à un jeune en CPE?
    •  Comment faire des projets?
    •  Comment envisager pour une femme d’avoir des enfants pendant son CPE ?
    •  Comment regarder sereinement l’avenir quand l'employeur peut licencier sans motif et à tout mo

     Contre le Contrat Première Embauche à l’appel de l’intersyndicale.

    SOYONS NOMBREUX A LA MANIFESTATION DU 7 MARS 


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  • Après le départ de Colette Depierre en 2001, c'est Estelle Fresneau, la conservatrice des musées, qui nous quitte.

    Ouest France lui consacre un article

     


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  • Intersyndicale    CFDT    FO

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     La grande arnaque de l'évaluation

     La mise en place de l'évaluation, annoncée chaque année depuis 4 ans, vient d'être présentée au Comité Technique Paritaire le mardi 31 janvier 2006, après qu'un dossier particulièrement bâclé ait dû être reporté par la municipalité elle-même lors du précédent CTP du 15 décembre 2005.

     Après un examen partiel du dossier, et un vote forcé, les 8 représentants du personnel ont voté contre, les 8 représentants de la municipalité ont voté pour.

      Le système de notation (note et appréciation) des fonctionnaires territoriaux est strictement défini par la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale (article 76), et le décret n° 86-473 du 14 mars 1986 relatif aux conditions générales de notation des fonctionnaires territoriaux. Il offre des garanties statutaires.

     A la Mairie de Laval, c'est un système d'évaluation maison, parfaitement illégal, bricolé par l'entourage de M. d'Aubert.

     

          C'est à coup de dizaines de milliers d'Euros (peut-être 150 000 € TTC) que le contribuable va devoir financer ce projet inutile, avec recours à un cabinet privé pour "formater" 180 agents qui seront obligés d'évaluer leurs collègues.

     L'évaluation imposée par la Ville est fondée sur le "management".

      Qu'est-ce que le "management" ?

      C'est un ensemble de méthodes tordues et de techniques de manipulation des esprits, parfois proches du harcèlement, dont l'inspiration se retrouve dans les théories des sectes américaines. C'est un terrain de prédilection pour les scientologues et les gourous de tout poil.

     Concrètement, votre responsable de service va vous présenter une "fiche de poste". Attention ! relisez-la soigneusement, exigez une copie du document définitif. Vérifiez bien que les tâches décrites correspondent bien à votre grade !

     Vous ne manquerez pas d'y lire, en haut de la page 4, cette phrase douteuse : "Cette fiche de poste et son annexe éventuelle peuvent connaître des modifications ponctuelles, exceptionnelles et de courte durée pour les besoins de l'organisation du service". C'est clair : à tout moment, quand ça les arrange, par exemple pour ne pas remplacer un collègue parti ou en arrêt prolongé, ils se réservent la possibilité de vous imposer des tâches qui ne sont pas de votre ressort. Soyez très vigilants !

      Ne signez pas tout de suite la fiche de poste : il est plus prudent d'en parler entre vous ou de saisir le syndicat de votre choix. Ne vous laissez pas impressionner, ayez l'esprit critique, méfiez-vous !

       L'entretien d'évaluation prévu peut être un piège : si votre responsable de service est correct, humain, ce peut être un moment d'échanges intéressants. Mais s'il ne vous aime pas, si vous tombez sur un mesquin, vous le verrez ignorer vos qualités et la réalité de votre travail et se focaliser sur un détail pour vous enfoncer. Si c'est un maniaque, tout est à craindre.

        Vous avez le droit de demander un recours auprès de la hiérarchie supérieure, et en ce cas un délégué syndical peut vous accompagner. N'hésitez pas, les syndicats sont à votre disposition pour vous aider.

      L'évaluation n'aura rien de juste : ayez en tête l'affaire de LAVAL  spectacles : 51 000 € ont disparu, pas de sanctions ! il est clair que les amis du système seront bien notés, que tout leur sera pardonné.

      La vraie finalité de l'évaluation, c'est de diminuer de façon importante le nombre des avancements d'échelon et de grade. En 1995, M. d'Aubert avait promis de ne pas toucher aux avantages acquis du personnel, parmi lesquels la généralisation de l'avancement à l'ancienneté minimum pour les échelons dont nous bénéficions tous depuis les années 70, ce qui permet notamment à tous ceux qui ont un salaire modeste de connaître tous les 2 ou 3 ans une augmentation de 30 à 50 € par mois : ce n'est pas un luxe dans cette période où le gouvernement refuse de revaloriser nos salaires (avec une perte de pouvoir d'achat de 5% de 2000 à 2005). A terme, ils attribueront les primes "au mérite", c'est à dire à la tête du client.

      C'est écrit dans les fiches qu'ils vous ont adressées : les éléments de l'évaluation "seront le support pour argumenter sur la possibilité de promotion de grade et d'échelon d'un agent". Leur but est de diminuer la "masse salariale", que l'embauche continue d'amis ou de parents, et les avantages exorbitants consentis à quelques individus les ont empêchés de maîtriser ces dernières années.

    Bien plus, ils admettent que l'évaluation permettra de justifier des "mobilités" arbitraires : "L'évaluation peut conduire à une mobilité interne … parce que l'écart est trop important entre le profil de poste et les compétences de la personne qui est sur le poste…".

     

         Mais le système a ses limites : incapable de faire face au nombre d'agents relevant du secteur de l'enseignement, la municipalité a décidé que ceux-ci ne seront, au départ, évalués qu'à raison d'un tiers. Où est l'égalité entre les agents de la Ville ?

       N'acceptez pas n'importe quoi !

     

        Défendez vos droits !

     

          Et en 2008, 

     c'est VOUS qui ferez l'évaluation !  

     


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  • No uvelle censure !

     

     

     

    Découvrez ci-dessous ce que le Système d'Aubert vous a caché dans le journal interne Laval Municipaux du mois de janvier 2006 :

     

     

     

     

     

    Depuis quelques années, M. d'Aubert refuse d'accorder le "coup de chapeau" aux agent s partant en retraite (cette mesure, par un avancement de grade, permettait à nos collègues d'améliorer modestement leur retraite ; elle ne coûtait pratiquement rien à la Ville). 

    Son argument est de dire que cela n'existe pas dans le privé... Or, que venons-nous de découvrir ?

    Vous pensiez que l'ancien DGST était parti en retraite ?  Pas du tout ! 

    Pour lui, et que pour lui, M. d'Aubert a décidé le "congé spécial", et même très spécial.

    M. d'Aubert a signé l'Arrêté municipal n°T-2005-674 en date du 29 novembre 2005, notifié le 20 décembre 2005, par lequel il accorde à l'ancien DGST le bénéfice d'un "congé spécial" lui permettant d'être rémunéré avec l'intégralité de son traitement, sans service rendu jusqu'au 31 mars 2008, avec même production de surcôte pour la future retraite. 

    C'est là un moyen malin de palier les inconvénients de la réforme Fillon sur les retraites et de lui maintenir son train de vie. 

    M. d'Aubert a toujours été très prévenant pour la carrière de l'ancien DGST : le Tribunal administratif de Nantes, par jugement n°96-3720 en date du 30 novembre 2000, puis la Cour administrative d'appel de Nantes, par arrêt n° 01NT00157 en date du 6 décembre 2002, ont sanctionné une action de pantouflage à la direction de la SA HLM à son bénéfice, contraire à l'article 432-13 du Code pénal (et à l'arrêt Beaufret).

    Il est moins prévenant pour tous les agents modestes auxquels il refuse désormais le "coup de chapeau". 

    Pour la petite histoire, un pot de départ "à la retraite" a été organisé en grande pompe le 15 décembre 2005, avec les élus, le personnel, les entreprises, avec appel à collecte, remise de cadeaux, discours élogieux, remise de la médaille de la Ville, proposition de M. d'Aubert d'apposer une plaque au nom de l'ancien DGST sur tous les bâtiments municipaux construits sous sa direction, etc… autant d'égards qui ne sont généralement pas réservés à des agents déchargés de leur fonction contre leur gré (et qui peu vent alors prétendre au congé spécial s'ils sont en fin de carrière !). 

       Au fait, vous aviez apporté votre obole à la collecte pour le pot de départ en.… congé spécial ???

       


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  • François d'Aubert n'est plus en surnombre !

     

     

     

    Le Président de la République, dans son discours du 31 mai 2005, avait ainsi évalué son nouveau gouvernement : "J'ai demandé au Premier Ministre de constituer une équipe unie et déterminée qui fasse toute leur place aux compétences et aux talents."

     Bien que cela n'ait rien à voir, bien évidemment, M. d'Aubert avait cessé d'être ministre au 1er juin 2005. La République rémunère les ministres encore 6 mois après leur départ et M. d'Aubert arrivait donc en fin de droits au 1er décembre 2005. Le Plan Borloo a produit ses premiers effets… La cellule de reclassement de l'Elysée a parfaitement fonctionné. Le lundi 21 novembre 2005, était créée une nouvelle fonction : "Haut représentant pour la réalisation en France du projet international de réacteur expérimental thermonucléaire dit projet ITER" avec rang d'Ambassadeur (décret n°2005-1438 du 21/11/05, avec publication au Journal Officiel le 22 novembre 2005). 

     

    Dès le mercredi 23 novembre 2005, François d'Aubert (dont le sens de la diplomatie est bien connu) était nommé sur ce poste en conseil des ministres :

      "Sur proposition du ministre des affaires étrangères :

     

    - M. François d’AUBERT, conseiller référendaire de 1ère classe à la Cour des comptes, est nommé ambassadeur, haut représentant pour la réalisation en France du projet ITER.." 

    A 62 ans, François d'Aubert entame donc une nouvelle carrière de fonctionnaire.

     Rappelons nous cet article de l'Expansion du 29 mai 1995 :

     

    "François d'Aubert, fougueux secrétaire d'Etat au Budget, pourrait lui-même bientôt regretter sa formule, dont on ne sait encore si elle était péremptoire ou bien prémonitoire : Trouver 20 milliards de francs d'économies sur 1 500 milliards, expliquait le procureur anti-Trésor, cela paraît à la portée de n'importe quel expert-comptable...

    Bercy s'étonne que la France entretienne 417 postes diplomatiques (dont 123 consulats, soit le double de l'Allemagne, qui a pourtant deux fois plus d'expatriés que nous)."  

     

    Mais ce n'est pas tout !

    Dans son ancienne carrière de fonctionnaire (Cour des Comptes), M. d'Aubert a bénéficié en cet été 2005 de 2 promotions en quelques semaines : d'auditeur de 1ère classe en conseiller référendaire de 2ème classe par décret du 3 août 2005 (JO du 5 août 2005), puis de conseiller référendaire de 2ème classe en 1ère classe par décret du 14 septembre 2005 (JO du 15 septembre 2005) !

    Cela nous laisse rêveurs…

     

    Imaginons ce que cela donnerait chez nous, à la Mairie de LAVAL :

    le CTP est réuni un 25 novembre à 15h ; à 20h, le conseil municipal crée les postes ; dès 10h du matin le lendemain, la CAP se réunit pour établir le tableau des avancements de grades. Le 27 novembre au matin, les agents municipaux Dupont, Durant, Dubois, Dumoulin,…sont promus à leurs nouveaux grades. Dès le 1er décembre, leurs fiches de paie sont actualisées.  

     

     

    Si M. Troadec, adjoint au personnel, parvenait à de telles performances, le dialogue social s'améliorerait à la Ville de Laval…  

     

    LAVAL - VILLE D'ART ET D'HISTOIRE (Mayenne) 54 000 habitants - centre d'une agglomération de 92 000 habitants - ville dynamique, universitaire, qualité de vie exceptionnelle, 1 h 35 de Paris par T.G.V., aux portes de l'ouest recrute :

     dans le cadre d’emplois des AMBASSADEURS,

     Haut représentant pour la réalisation en France du projet international de réacteur expérimental thermonucléaire dit "projet ITER" (H/F).

     

     

    Savoir faire :

     - Connaissances scientifiques pointues notamment dans le domaine de la physique nucléaire (y compris enfouissement des déchets).

     - Sens de l'organisation.

     - Connaissance des cultures notamment japonaise.

      Savoir être :

     

     

     

     

     

     

     

    Sens de la diplomatie, de la négociation et du compromis

     

     

     

    Conditions de rémunération statutaires cumulables avec les indemnités liées aux mandats électifs.

     

     Inutile d'adresser votre lettre manuscrite de candidature + C.V. + dernier arrêté de situation administrative

    à Monsieur le Maire - Service Gestion de l'Emploi

    - Place du Onze Novembre B.P. 1327 - 53013 LAVAL CEDEX,

     

     

     

     

    le poste est déjà pourvu !

     


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